Pas de moratoire, comme envisagé un temps, mais un cadre réglementaire accru. Après un an de travaux, la commission d’enquête du Parlement européen sur les logiciels espions vient de rendre sa copie, avec l’adoption lundi 8 mai de son rapport final.
Après plusieurs scandales autour de l’espionnage de plusieurs personnalités, dont des parlementaires européens, les 37 eurodéputés avaient été chargés de faire la lumière sur cette industrie sulfureuse. Dans leur ligne de mire, le logiciel espion Pegasus, développé par l’entreprise israélienne NSO, déjà épinglé pour avoir visé Emmanuel Macron, mais également les autres malwares apparentés.