Cela fait plusieurs années que l’on met en garde contre les « deepfakes », et sans véritable surprise, ce phénomène a fait son apparition au cœur de la guerre en Ukraine où tous les coups sont permis, et surtout les pires. D’un côté, un pays qui résiste à l’envahisseur, qui a besoin des images pour témoigner de son tragique sort et mobiliser la population. De l’autre, la Russie qui censure ses médias et tentent de renverser l’opinion avec des images manipulées.