Pour répondre à des cas d’usage exigeants dans l’usine du futur ou la télémédecine, les opérateurs doivent impérativement faire évoluer leur cœur de réseau. Aujourd’hui, celui-ci repose essentiellement sur des boîtiers matériels fournis par Nokia, Ericsson ou Huawei. Pour réduire leur dépendance à ces équipementiers, mais aussi faire abstraction de l’infrastructure sous-jacente, les opérateurs ont commencé par virtualiser cette couche matérielle.
A l’œuvre depuis quelques années, la virtualisation des fonctions réseaux (NFV) permet d’assurer une « programmabilité » de ce cœur de réseau en exécutant des fonctions logicielles sans avoir à intervenir sur les équipements hardware. La prochaine étape passe par la « cloudification ».