Il semble aujourd’hui acquis que les données publiques publiées sur un site sont bel et bien publiques. Cela n’a toutefois jamais empêché certaines entreprises d’affirmer que le « scraping », c’est-à-dire la copie de données provenant de sites Web publics, est en quelque sorte illégal.
La justice américaine vient de leur donner tort en rendant son verdict final dans l’affaire opposant la société hiQ Labs au réseau social de Microsoft, LinkedIn. Pour les juges américains, LinkedIn ne peut pas empêcher son concurrent, hiQ Labs, de racler les données rendues publiques par ses utilisateurs sur la plateforme.