Parmi les différentes variantes de l’informatique quantique, on trouve l’ordinateur quantique topologique. Ce système, très théorique, repose sur des quasiparticules appelées anyons non abéliens, qui étaient tout aussi théoriques jusqu’à présent. Dans un article publié dans la revue Nature, des chercheurs de Google Quantum AI expliquent comment ils ont réussi à utiliser un processeur quantique supraconducteur pour observer le comportement des anyons non abéliens pour la première fois.
Dans un ordinateur quantique topologique, des anyons non abéliens sont utilisés pour créer des portes logiques. Ces quasi-particules ont un comportement très particulier. Normalement, lorsque deux particules absolument identiques sont échangées, il n’est pas possible de savoir que l’échange a eu lieu, puisqu’elles sont identiques. Toutefois, dans un système en deux dimensions, les anyons non abéliens constituent l’exception à cette règle.