Réduire l’empreinte carbone : Vendée Globe s’engage éco-responsable

Le Vendée Globe, célèbre course de voile autour du monde, fait preuve d’innovation et de responsabilité environnementale dans son effort pour minimiser son empreinte carbone. Cette initiative s’inscrit dans une série d’actions concrètes visant à intégrer des pratiques plus durables et respectueuses de l’environnement. De la gestion des déplacements des visiteurs à la transformation des dispositifs utilisés par les skippers, chaque aspect de l’événement sportif est repensé pour réduire ses impacts écologiques. Voici un aperçu détaillé des mesures mises en place par l’organisation du Vendée Globe pour atteindre ces objectifs ambitieux.

1. Évaluer l’empreinte carbone de l’événement

Le Vendée Globe a collaboré avec le cabinet de conseil indépendant Carbone 4 et la société Toovalu pour définir une méthodologie pionnière pour les événements nautiques. L’organisation va ainsi appliquer la méthode du bilan carbone prospectif pour identifier les impacts du Vendée Globe 2024 et définir des leviers de réduction. Cette collaboration marque un tournant vers une gestion plus durable des courses de voile, en assurant une évaluation rigoureuse des émissions de gaz à effet de serre. Une analyse détaillée permettra de suivre les progrès réalisés et d’apporter des ajustements nécessaires. Les résultats obtenus de cette étude seront essentiels pour guider les futures politiques environnementales de la compétition.

2. Engager l’écosystème du Vendée Globe

Depuis plusieurs éditions, l’organisation du Vendée Globe intègre des clauses environnementales dans ses appels d’offres afin de s’entourer de prestataires engagés. Cette année encore, la charte exposants a renforcé son degré d’exigence. « Nous sommes conscients de la nécessité d’améliorer continuellement nos pratiques pour minimiser notre empreinte », indique Alain Leboeuf, président du Vendée Globe et du département de la Vendée. Cette stratégie encourage l’ensemble de l’écosystème du Vendée Globe à s’investir dans une démarche écoresponsable. Le choix des partenaires et fournisseurs se fait donc en fonction de leur engagement environnemental, garantissant un alignement complet sur les objectifs durables de l’événement.

3. Réduire l’impact direct du village

À l’occasion de cette 10e édition, l’organisation du Vendée Globe a choisi de repenser la gestion des déchets en envisageant leur parcours selon la philosophie des « 5 R » : Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler et Rendre à la terre ce qui est compostable. Une brigade verte a ainsi vu le jour pour les exposants et le public, des fontaines à eau seront installées sur le village, éliminant ainsi la distribution de bouteilles en plastique, tandis que la signalétique va désormais s’inscrire dans une logique d’économie circulaire en priorisant le réemploi. Ces initiatives concrètes visent non seulement à réduire les déchets générés mais aussi à sensibiliser les visiteurs sur l’importance de gestes écoresponsables au quotidien.

4. Proposer des alternatives à faible empreinte carbone pour accéder au village

Le levier majeur de réduction se situe au niveau des déplacements des visiteurs qui représentent 63 % des émissions. Dans cette perspective, le Vendée Globe a réuni les acteurs publics et privés afin de mettre en place un dispositif complet de solutions de mobilités à faible empreinte carbone. Le groupe SNCF va, par exemple, déployer plus de TGV pour se rendre au village, la région va reconduire son offre de TER à 5 euros et la ville va élargir son offre de transports décarbonés : navettes au gaz naturel vert, bus à hydrogène, bus de mer électriques, vélos en libre-service… En favorisant ces modes de transport plus durables, le Vendée Globe souhaite faciliter l’accès des visiteurs tout en minimisant les impacts environnementaux liés aux déplacements.

5. Diminuer l’impact des bateaux IMOCA

À l’image du Néo-Zélandais Conrad Colman qui avait réalisé son tour du monde 2016-2017 sans énergie fossile, des skippers tentent déjà de réduire leur impact carbone. Cette année, son bateau sera ainsi recouvert de panneaux solaires et le chauffage au gazole a été remplacé par un chauffage électrique. Le Vendée Globe entend désormais généraliser ces initiatives. Ainsi, le règlement 2028 prévoit d’ores et déjà un Cap Carbone, véritable plafond pour limiter les émissions de CO2 dans la construction des nouveaux Imoca. Ces mesures incluent l’optimisation des designs et l’utilisation de matériaux biosourcés, favorisant une nouvelle génération de bateaux plus respectueux de l’environnement.

6. Sensibiliser le public à la protection de l’océan

La course autour du monde sans escale et sans assistance captive des passionnés sur toute la planète. De fait, comme le rappelle Alain Leboeuf : « Nos larges audiences nous obligent, notamment envers les jeunes générations. Pour cette 10e édition, nous allons renforcer notre programme pédagogique Vendée Globe Junior et le rendre accessible aux enfants du monde entier. ». Une page sera ainsi dédiée à tous les contenus pédagogiques sur le thème de l’Océan sur le site Internet du Vendée Globe. Cette page sera alimentée dès l’avant-course, puis tout au long du parcours par des actualités, des photos, des vidéos en lien avec l’océan. Ces efforts éducatifs visent à sensibiliser et à inspirer la prochaine génération à agir en faveur de la préservation des océans.

7. Soutenir la sauvegarde de l’océan grâce à la Vendée Globe Foundation

Le Vendée Globe aspire à inscrire ses actions dans la durée. C’est dans ce but qu’a été créé le fonds de dotation Vendée Globe Foundation en s’appuyant sur la caisse régionale du Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, la caisse fédérale du Crédit Mutuel Océan et la Banque Populaire Grand Ouest. « Il faut vulgariser la science, expose Alain Leboeuf. Le Vendée Globe Foundation ambitionne de récolter des fonds pour financer un certain nombre de recherches concrètes pour la préservation des écosystèmes marins en lien avec le parcours des skippers autour du monde. » Le soutien de cette fondation permettra de poursuivre les efforts de conservation et d’amélioration des connaissances scientifiques sur les écosystèmes marins à travers des initiatives tangibles et recherchées.

8. Préserver la biodiversité sur le parcours de la course

Le premier projet que le fonds de dotation soutiendra est l’initiative portée par le consortium d’experts scientifiques Share the Ocean. Afin de minimiser les risques de collisions entre les bateaux et la mégafaune marine, plusieurs zones de protection de la biodiversité identifiées comme des sites importants de reproduction et d’alimentation pour les cétacés, sont ainsi instaurées tout au long du parcours du tour du monde. Ces zones permettront de mieux protéger la faune marine en danger tout en sensibilisant les navigateurs et le public sur l’importance de préserver ces habitats critiques pour la biodiversité.

9. Étudier la mégafaune marine pour mieux la protéger

Vendée Globe Foundation a eu un authentique coup de cœur pour la Mission William qui cherche à identifier les routes migratoires du requin-baleine en Atlantique Sud (le plus grand poisson du monde en voie d’extinction). La Mission William est portée par l’association Over the Swell dont l’objectif est de défendre l’océan par trois biais : l’émerveillement (donc le sport), l’éducation (avec les enfants) et les missions océanographiques (pour mieux comprendre ce qui se passe dans l’océan). Cette mission contribuera à des initiatives de conservation plus ciblées et informées grâce à une meilleure compréhension du comportement et des mouvements de cette espèce emblématique et menacée.

10. Conclure un partenariat solide avec l’UNESCO

Le Vendée Globe, célèbre course de voile autour du monde, incarne une nouvelle vague d’innovation et de responsabilité environnementale dans ses efforts pour diminuer son empreinte carbone. Cet engagement se reflète dans une série d’actions concrètes visant à adopter des pratiques plus durables et respectueuses de l’environnement. Chaque aspect de l’événement est repensé, allant de la gestion des déplacements des visiteurs à la modification des équipements utilisés par les skippers, afin de minimiser les impacts écologiques. Par exemple, des initiatives ont été mises en place pour encourager des modes de transport moins polluants et réduire la consommation d’énergie. De plus, des efforts sont faits pour recycler les matériaux et diminuer les déchets plastiques. Ces mesures démontrent la volonté de l’organisation du Vendée Globe de se positionner comme un modèle de durabilité dans le monde des événements sportifs. Voici un aperçu des actions mises en œuvre pour concrétiser ces objectifs ambitieux, illustrant ainsi leur engagement à protéger notre planète.

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