Les répercussions judiciaires de la décision de YouTube de bloquer trois chaînes russes liées à des partisans sanctionnés de l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine se dévoilent sur la scène internationale. Alors que YouTube envisageait initialement que les litiges seraient gérés en Californie et en Angleterre, les médias russes ont étendu leurs actions judiciaires à neuf pays différents. Récemment, ils ont sollicité les tribunaux sud-africains pour essayer d’imposer une décision d’un juge moscovite infligeant des amendes à Google. Ce parcours judiciaire mondial met en lumière les défis auxquels font face des entreprises telles que Google et YouTube dans la gestion des conflits transnationaux, particulièrement sous des régimes de sanctions complexes et instables. La diversité des stratégies adoptées par les plaignants illustre leurs tentatives de contourner les limitations territoriales pour trouver des solutions à leurs revendications. Cette situation reflète non seulement les tensions géopolitiques croissantes, mais aussi l’utilisation stratégique des systèmes juridiques internationaux pour aborder des conflits tant commerciaux que politiques.