Joe Biden a défendu son bilan en matière de politique étrangère lors de son discours au département d’État le 13 janvier, à l’approche de la fin de son mandat de président des États-Unis. Il a abordé les grandes thématiques diplomatiques, affirmant que les États-Unis se sont renforcés sous sa présidence tandis que leurs ennemis se sont affaiblis. Citant des adversaires comme la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord, Biden a souligné le renforcement des alliances américaines et l’augmentation des dépenses militaires des pays de l’OTAN. Il a également réitéré son soutien à Israël tout en évoquant un possible cessez-le-feu à Gaza en échange du retour des otages.
Biden a mis en avant l’affaiblissement de l’Iran, en précisant que ses défenses aériennes et son principal proxy, le Hezbollah, sont gravement touchés. Il a aussi discuté de la dualité de sa politique vis-à-vis de la Chine, en se réjouissant que les prévisions montrent que la Chine ne surpassera jamais les États-Unis sur le plan économique. Selon Biden, la pression constante exercée par son administration a dissuadé Pékin d’adopter des mesures plus agressives et a maintenu l’équilibre des puissances en Asie-Pacifique, prévenant ainsi une domination chinoise écrasante.
Enfin, il a souligné le contraste entre sa vision et celle de la future administration de Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier. Biden a insisté sur la nécessité de poursuivre sa politique étrangère, tout en critiquant l’approche ultraconservatrice de Trump. Selon lui, la politique de l’isolement et des actions unilatérales prônée par Trump risque de fragiliser les alliances établies et de diminuer l’influence des États-Unis dans les affaires internationales. Biden a argumenté que son approche multilatérale a permis de renforcer les relations internationales et de créer une coalition solide contre des adversaires communs.
Cette défense globale de son bilan montre que Biden estime avoir renforcé la position des États-Unis sur la scène internationale, face à des adversaires affaiblis, et que les alliances traditionnelles se sont solidifiées sous sa présidence. Ces propos illustrent une vision optimiste de son mandat et un appel à continuer sur cette trajectoire pour garantir la prospérité et la sécurité des États-Unis.
