La rentrée scolaire à Mayotte, initialement prévue pour le 20 janvier, a été repoussée par les autorités le 13 janvier en raison des importants dégâts causés par les cyclones Chido et Dikeledi. Les infrastructures scolaires ont été gravement endommagées, ce qui rend impossible l’accueil des élèves en toute sécurité. Le cyclone Chido, qui a frappé l’île le mois précédent, avait déjà laissé des traces profondes. Cependant, c’est le passage du cyclone Dikeledi qui a exacerbé la situation, rendant de nombreuses écoles totalement inutilisables.
Dégâts des infrastructures scolaires
Le principal d’un collège à Petite-Terre, Victor Bakam, a témoigné de l’état lamentable de son établissement avec 40 des 76 classes inutilisables. Les toits arrachés, les salles inondées et les équipements électriques endommagés ne permettent pas d’assurer un environnement sûr pour la communauté scolaire. De nombreux bâtiments scolaires à travers l’île ont dû être transformés en centres d’accueil d’urgence. La situation est critique, et les autorités locales font face à un défi de taille pour remettre en état les infrastructures nécessaires à la reprise des cours.
Dans certains établissements, le corps enseignant est également incomplet, certains professeurs étant absents en raison des dégâts matériels impactant leur propre domicile ou en raison de blessures subies pendant les tempêtes. Cette pénurie de personnel, combinée aux infrastructures endommagées, complique encore davantage l’organisation de la rentrée scolaire.
Impacts psychologiques et matériels
Ces phénomènes météorologiques extrêmes ont sévèrement touché les infrastructures scolaires locales, rendant impossible l’accueil des élèves en toute sécurité. Les autorités locales ont estimé que la sécurité des élèves et du personnel ne pouvait être garantie dans ces conditions. Elles travaillent actuellement en collaboration avec les services de secours et les équipes techniques pour la réhabilitation des bâtiments scolaires et un retour à la normale dans les plus brefs délais. Pendant ce temps, des mesures temporaires pour la continuité pédagogique sont mises en place afin que les élèves puissent poursuivre leur apprentissage.