À l’approche des examens nationaux, une fronde s’est levée au sein de la communauté éducative française. En effet, le ministère de l’Éducation nationale avait envisagé de réduire les heures supplémentaires attribuées aux enseignants dans le cadre de missions spécifiques. Cette décision, qui s’inscrivait dans une démarche globale d’économies budgétaires estimées à 100 millions d’euros pour la fin de l’année scolaire, a provoqué une levée de boucliers. Les syndicats, appuyés par de nombreux professionnels de l’éducation, ont crié au scandale, mettant en avant le mauvais timing de ces coupes alors que les élèves étaient en pleine préparation de leurs examens, tels que le baccalauréat et le brevet des collèges.La tension montant, la réaction ne s’est pas faite attendre. Dans un souci d’apaisement et en réponse à la pression sociale considérable, le gouvernement français a dû rapidement revoir sa copie. La reconnaissance de l’importance du travail des enseignants et la nécessité de les soutenir dans leurs missions éducatives ont été au cœur des discussions. Ainsi, une décision a été prise pour annuler les réductions prévues et rétablir les budgets destinés aux heures supplémentaires.