Différences de Sécurité Entre Windows 10 et Linux à Connaître Avant de Migrer

janvier 7, 2025

L’article de ZDNET titré « Quitter Windows 10 pour Linux ? 5 différences de sécurité à d’abord prendre en compte » s’adresse à ceux qui envisagent de passer de Windows 10 à Linux. Il met l’accent sur les différences en matière de sécurité entre ces deux systèmes d’exploitation. Le sujet principal de l’article est d’expliquer en quoi Linux est réputé plus sûr que Windows. L’auteur, fort de près de trente ans d’expérience sous Linux avec un seul incident de sécurité notable, se propose de dégager cinq différences clés en termes de sécurité entre Windows 10 et Linux.

Pare-feu

Windows Defender et son importance

Sous Windows 10, le système de pare-feu intégré est Windows Defender, activé par défaut et omniprésent dans toutes les composantes du système d’exploitation. Ce pare-feu est indispensable étant donné que Windows est le système d’exploitation le plus ciblé par les pirates informatiques. Cette omniprésence est nécessaire pour protéger les utilisateurs contre une multitude de menaces en ligne qui peuvent causer des dommages graves au système et compromettre les données sensibles. Le pare-feu Windows Defender fonctionne en filtrant le trafic entrant et sortant, en s’assurant que seules les connexions légitimes sont autorisées à accéder ou à quitter le réseau.

Cette importance est encore accentuée par le fait que Windows 10 est largement utilisé dans les environnements professionnels et personnels, ce qui en fait une cible privilégiée pour les cybercriminels. Sans une protection adéquate comme Windows Defender, les systèmes Windows peuvent rapidement devenir vulnérables aux malwares, aux ransomwares et à d’autres formes de cyberattaques. Il est donc crucial pour un utilisateur de Windows de s’assurer que Windows Defender est toujours activé et à jour afin de maintenir un niveau de sécurité optimal.

Pare-feu sous Linux

En revanche, dans de nombreuses distributions Linux, le pare-feu n’est pas nécessairement activé par défaut. Chaque distribution peut disposer de son propre pare-feu, par exemple, Uncomplicated Firewall (UFW) pour Ubuntu et Firewalld pour Fedora. L’utilisateur Linux bénéficie d’un contrôle accru sur la gestion du pare-feu, incluant la gestion des zones, des services, des ports et des protocoles. Le fait que les pare-feux ne soient pas activés par défaut nécessite toutefois que l’utilisateur prenne des mesures proactives pour sécuriser son système, ce qui peut représenter un défi pour ceux qui ne sont pas familiers avec ces configurations.

Cependant, cette flexibilité permet aux utilisateurs avancés de configurer leurs systèmes selon leurs besoins spécifiques, offrant ainsi une protection personnalisée et plus robuste. Par exemple, UFW, connu pour sa simplicité, permet une configuration rapide et efficace du pare-feu via la ligne de commande, tandis que Firewalld offre une interface plus complexe et granulaire, idéale pour les administrateurs réseau exigeant un niveau de contrôle plus détaillé. Ce niveau de personnalisation et de contrôle est l’une des raisons pour lesquelles Linux est apprécié par les professionnels de la sécurité.

Gestion simplifiée des pare-feux

Néanmoins, la gestion du pare-feu est généralement simplifiée grâce à des interfaces graphiques. Cette flexibilité permet aux utilisateurs de configurer leur pare-feu selon leurs besoins spécifiques, renforçant ainsi la sécurité de leur système. Par exemple, des outils comme Gufw pour la gestion d’UFW sur Ubuntu ou FirewallD pour Fedora offrent des interfaces utilisateurs intuitives pour configurer les règles de pare-feu sans nécessiter une connaissance approfondie de la ligne de commande.

De plus, ces interfaces simplifiées rendent Linux accessible même aux utilisateurs moins expérimentés, tout en leur offrant un haut niveau de sécurité. Avec des options claires pour ajouter ou supprimer des règles, gérer les services et les zones de réseau, les utilisateurs peuvent rapidement sécuriser leur système avec peu d’effort. Cette facilité d’utilisation, combinée à la robustesse des pare-feux Linux, en fait un choix attractif pour ceux qui cherchent à migrer depuis Windows, tout en s’assurant que leurs systèmes restent bien protégés contre les intrusions non désirées.

Permissions et Privilèges Utilisateur

Privilèges sous Windows

Sous Windows, une tâche nécessitant des privilèges administratifs n’exige souvent qu’un clic sur « OK » pour être réalisée, sans besoin de saisir un mot de passe. Cette méthode peut rendre le système vulnérable aux attaques si un utilisateur malveillant obtient un accès physique ou distant. Cette facilité d’utilisation, bien que pratique, peut introduire des failles de sécurité significatives, car elle permet aux programmes malveillants de s’exécuter avec des privilèges élevés sans réelle vérification.

Ce manque de vérification rigoureuse rend possibles des attaques de type « escalade de privilèges » où un utilisateur malveillant peut obtenir des droits administratifs et causer des dommages importants. Le fait que seules quelques confirmations et aucun mot de passe ne soient nécessaires pour accorder des privilèges élevés constitue un point faible notable, surtout dans les environnements où la sécurité des données est primordiale. Par conséquent, les utilisateurs de Windows doivent être particulièrement vigilants et avoir des stratégies de sécurité fortes pour minimiser cette vulnérabilité.

Utilisation de sudo sous Linux

En contraste, Linux impose la commande sudo (Super User Do) pour toute opération nécessitant des privilèges élevés. Cela oblige l’utilisateur à saisir son mot de passe, offrant une couche supplémentaire de sécurité. Un administrateur malveillant ne pourrait pas effectuer d’action sans connaître ce mot de passe. Cette exigence de mot de passe garantit que seuls les utilisateurs autorisés peuvent effectuer des modifications critiques sur le système, réduisant ainsi le risque d’attaques internes et de modifications non autorisées.

La commande sudo enregistre également une trace des actions exécutées, ce qui aide à maintenir une bonne politique de sécurité et de traçabilité. En cas d’incident, les administrateurs peuvent réviser les journaux pour déterminer quelle action a été entreprise et par qui. Cela crée un environnement où la sécurité est intégrée dans le comportement de l’utilisateur, empêchant les accès non autorisés et les potentielles compromissions de sécurité. Linux exige donc des pratiques de sécurité plus rigoureuses, servant de fortifiant contre les abus potentiels des privilèges élevés.

Adaptation à la saisie de mot de passe

La transition de Windows à Linux implique ainsi une adaptation à cette pratique de saisie régulière du mot de passe. Cette exigence peut sembler contraignante au début, mais elle renforce considérablement la sécurité du système. Les utilisateurs devront s’habituer à cette couche de sécurité supplémentaire, qui offre une barrière significative contre les tentatives d’accès non autorisées à des éléments critiques du système.

En s’adaptant à cette nouvelle pratique, les utilisateurs de Linux développent également une meilleure compréhension des bonnes pratiques de sécurité informatique. Cela inclut le choix de mots de passe forts, la réparation régulière des vulnérabilités et une vigilance continue face aux tentatives de phishing et autres méthodes d’ingénierie sociale. À terme, cet effort initial se traduit par une sécurité accrue, rendant Linux non seulement plus sécurisé, mais éduquant également ses utilisateurs sur l’importance des protocoles de sécurité dans l’utilisation quotidienne du système.

Système de Permissions

Permissions restreintes sous Windows

Les permissions sur Windows sont assez restreintes et peu configurables par l’utilisateur. Cette limitation peut poser des problèmes de sécurité, car les utilisateurs ne peuvent pas toujours contrôler précisément qui a accès à quoi. Le système de permissions de Windows, bien que fonctionnel pour un usage général, manque de granularité et de flexibilité, ce qui laisse des failles potentielles que les utilisateurs malveillants pourraient exploiter.

De plus, cette restriction peut créer une dépendance accrue envers les administrateurs système, qui doivent gérer les autorisations et les configurations sensibles. Cela peut ralentir les processus lorsqu’une action rapide est nécessaire pour sécuriser des données ou des applications. Ce manque de contrôle granulaire pourrait entraîner une exposition involontaire de données confidentielles ou critiques, compromettant ainsi la sécurité globale du système et des informations qu’il contient. Par conséquent, les utilisateurs de Windows doivent adopter des mesures complémentaires pour renforcer la gestion des permissions et la protection des ressources.

Contrôle total sous Linux

À l’opposé, Linux offre un contrôle total sur les permissions des fichiers et dossiers, gérables soit via la ligne de commande avec des outils comme chmod, soit par des interfaces graphiques accessibles et intuitives, selon la distribution utilisée. Cette flexibilité permet aux utilisateurs de définir précisément quels fichiers et dossiers peuvent être accessibles ou modifiés par quel utilisateur ou groupe, créant ainsi un environnement de sécurité finement ajusté.

Cette capacité de personnalisation approfondie des permissions permet de mettre en place des politiques de sécurité robustes sans dépendre exclusivement des administrateurs système. Les utilisateurs peuvent rapidement ajuster les permissions selon les besoins, garantissant que seuls les utilisateurs autorisés ont accès aux informations sensibles. En outre, cette granularité facilite la mise en œuvre de politiques de contrôle d’accès conformes aux exigences organisationnelles et aux bonnes pratiques de sécurité, renforçant ainsi la résilience du système contre les menaces internes et externes.

Flexibilité et sécurité accrues

Cette flexibilité renforce la sécurité et permet de définir avec précision les accès des utilisateurs et groupes aux ressources du système. Les administrateurs peuvent ainsi mieux protéger les données sensibles et les fichiers critiques. Par l’utilisation d’ACLs (Access Control Lists) et d’autres mécanismes avancés de gestion des permissions, Linux peut créer des configurations de sécurité sophistiquées qui sont difficiles à compromettre.

La possibilité d’ajuster précisément les permissions au niveau des fichiers et répertoires signifie que les configurations peuvent être adaptées aux besoins spécifiques de chaque utilisateur ou groupe. Cette granularité facilite la mise en œuvre de politiques de sécurité strictes tout en offrant la flexibilité nécessaire pour répondre aux exigences opérationnelles. En conséquence, les systèmes Linux peuvent être sécurisés de manière plus efficace, minimisant les risques d’accès non autorisés et garantissant l’intégrité des données et des services qu’ils hébergent.

Antivirus et Antimalware

Nécessité sous Windows

Windows nécessite impérativement des solutions antivirus et antimalware pour protéger le système. L’absence de telles solutions expose l’utilisateur à de nombreuses menaces, rendant le système vulnérable aux attaques. Les virus, les chevaux de Troie, les ransomwares et autres logiciels malveillants sont des menaces courantes sur Windows en raison de sa popularité et de son architecture logicielle. Des solutions comme Windows Defender ou des logiciels de sécurité tiers sont donc essentielles pour une protection continue.

De plus, le paysage des menaces évolue constamment, ce qui nécessite des mises à jour régulières et des analyses proactives pour identifier et neutraliser les nouvelles vulnérabilités. Sans une telle vigilance et des protections appropriées, les utilisateurs de Windows risquent de voir leurs données compromises, leurs systèmes paralysés par des ransomwares ou leurs informations personnelles volées. Par conséquent, l’utilisation continue et la mise à jour des logiciels antivirus et antimalware sont cruciales pour maintenir un environnement informatique sécurisé sous Windows.

Sécurité renforcée sous Linux

Sur Linux, l’utilisation d’antivirus et d’antimalware est rarement essentielle. Le système a été conçu avec une sécurité renforcée, incluant des contrôles stricts des utilisateurs et des outils comme SELinux et AppArmor. Par conséquent, le risque de devoir utiliser un antivirus est largement réduit. La structure de permissions robuste et les pratiques de développement sécurisé dans l’écosystème Linux signifient que les menaces habituelles rencontrées sous Windows sont moins fréquentes.

Malgré cela, il est important de noter que Linux n’est pas totalement à l’abri des menaces. Avec l’augmentation de la popularité de Linux, des malwares spécifiques au système d’exploitation ont été développés. Toutefois, la communauté Linux réagit rapidement aux nouvelles vulnérabilités, et des outils comme ClamAV existent pour ceux qui souhaitent une couche supplémentaire de sécurité. Finalement, la robustesse intrinsèque du système d’exploitation Linux fait de lui une option plus sûre pour ceux qui souhaitent minimiser les risques de logiciels malveillants.

Augmentation des attaques ciblant Linux

Bien que les attaques ciblant Linux soient en augmentation, le système reste globalement plus sécurisé grâce à sa conception et à ses mécanismes de protection intégrés. Les utilisateurs peuvent ainsi se sentir plus en sécurité sans avoir à installer de nombreux logiciels de protection. Les bonnes pratiques de sécurité, telles que la mise à jour régulière des logiciels et l’utilisation de mots de passe forts, contribuent également à maintenir la sécurité globale du système.

De plus, les distributions Linux bénéficient souvent d’une communauté active et d’un support rapide, avec des correctifs de sécurité publiés rapidement après la découverte de vulnérabilités. Cette réactivité et cette culture de sécurité proactive aident à maintenir Linux à l’abri des menaces courantes et émergentes. En résumé, bien que la vigilance soit toujours nécessaire, la conception solide et les pratiques communautaires de Linux offrent une défense efficace contre la plupart des menaces informatiques.

Correction des Vulnérabilités

Réactivité sous Linux

Sous Linux, la correction des vulnérabilités est souvent très rapide, parfois même dans les heures suivant la découverte du problème. Cette réactivité est due à la nature open source de Linux et à l’implication active de la communauté. Les développeurs et utilisateurs travaillent conjointement pour identifier et résoudre les failles de sécurité, garantissant que les correctifs sont testés et déployés rapidement. La possibilité d’accès au code source permet à toute la communauté de vérifier la sécurité et d’implémenter des solutions efficaces en temps opportun.

Cette approche collaborative et transparente favorise une culture de sécurité solide, qui est essentielle pour maintenir la confiance des utilisateurs. En outre, les distributions Linux populaires ont des systèmes de gestion de paquets efficaces qui facilitent la distribution et l’application rapide des mises à jour de sécurité à l’échelle mondiale. La diligence et la rapidité avec lesquelles les problèmes de sécurité sont résolus sur Linux contrastent fortement avec les approches plus centralisées et lentes d’autres systèmes d’exploitation, ce qui en fait une option plus attractive pour ceux qui priorisent la sécurité.

Calendrier de mises à jour de Windows

L’article de ZDNET intitulé « Quitter Windows 10 pour Linux ? 5 différences de sécurité à d’abord prendre en compte » s’adresse aux utilisateurs envisageant de remplacer Windows 10 par Linux. Il souligne les disparités en matière de sécurité entre ces deux systèmes d’exploitation. L’objectif principal de l’article est de démontrer pourquoi Linux est perçu comme plus sécurisé que Windows. L’auteur, qui bénéficie de près de trente ans d’expérience avec Linux et n’a rencontré qu’un incident de sécurité notable, se propose de présenter cinq différences essentielles en termes de sécurité entre Windows 10 et Linux. Ces différences incluent : la gestion des permissions utilisateur, la transparence et la réactivité des mises à jour de sécurité, l’architecture système, l’absence de logiciels malveillants et la communauté active. En effet, Linux bénéficie d’une communauté réactive qui contribue à renforcer la sécurité et son code source étant ouvert, de nombreux experts peuvent détecter et corriger rapidement des failles potentielles, ce qui le rend très sécurisé.

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