L’année 2025 promet d’être riche en évolutions pour les systèmes d’information (SI) et les technologies associées, avec des avancées rapides en intelligence artificielle (IA), des attentes accrues en matière de durabilité, et une attention renouvelée à la sécurité. Les directions des systèmes d’information (DSI) devront naviguer dans ce paysage technologique en constante mutation. Cet article se penche sur les principaux défis et opportunités auxquels les DSI seront confrontées en 2025.
DSI écoresponsable
Responsabilité environnementale et Green IT
La responsabilité environnementale devient un enjeu majeur pour les DSI. Le concept de Green IT, ou informatique durable, prend de l’ampleur avec l’arrivée de la GenAI, qui impose de nouvelles normes en raison de son empreinte écologique considérable. Sasha Luccioni de HuggingFace, Stéphane Tanguy des EDF Labs et Jean Ponce de l’École normale supérieure – PSL et de l’Université de New-York partagent des stratégies pour réduire cet impact. La DSI joue un rôle clé dans la mise en place de pratiques écoresponsables en tirant parti de technologies avancées pour diminuer la consommation énergétique et optimiser l’utilisation des ressources.
En plus de se concentrer sur les technologies vertes, les DSI doivent également intégrer cette responsabilité environnementale dans leurs processus de prise de décision. Le Green IT ne se limite pas uniquement à la réduction de l’empreinte carbone, mais englobe aussi l’optimisation des cycles de vie des équipements informatiques, le recyclage adéquat des matériaux et la promotion des énergies renouvelables. Ces efforts peuvent non seulement aider à atténuer les impacts environnementaux mais aussi amener des économies substantielles sur le long terme.
Stratégies ESG et rôle de la DSI
Les témoignages de Marie-Luce Godinot de Bouygues, Abigaïl Rochard de Suez IWS, et d’autres experts illustrent comment la DSI sert de levier pour la mise en œuvre des stratégies environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). En intégrant des pratiques écoresponsables, les DSI peuvent non seulement réduire leur empreinte carbone mais aussi améliorer leur image de marque et répondre aux attentes croissantes des parties prenantes. La DSI devient ainsi un acteur central de la transformation ESG en développant des solutions technologiques qui permettent une meilleure gestion des risques et une efficacité accrue dans ces domaines.
L’implication des DSI dans les stratégies ESG permet aussi d’engendrer un impact positif au sein de l’entreprise. En favorisant une culture de durabilité, elles peuvent attirer et retenir des talents sensibles à ces valeurs, renforcer la réputation de l’entreprise auprès des clients et des investisseurs, et ainsi garantir une croissance durable. Les experts soulignent également l’importance de la collaboration entre la DSI et les autres départements pour assurer l’alignement des objectifs ESG avec les stratégies globales de l’entreprise.
Future of Work
As we delve into the future of work, we must consider the rapid advancements in technology and the shifting dynamics of the global workforce. Companies are increasingly adopting remote work models, leveraging artificial intelligence, and redefining traditional job roles to stay competitive. These transformations are poised to create both opportunities and challenges for employees and employers alike. The need for continuous learning and adaptability has never been more critical as businesses navigate this evolving landscape.
Modernisation des environnements de travail
L’IA générative transforme les environnements de travail en améliorant la productivité. Elle agit comme un assistant de la recherche d’information et de la synthèse de documents. Aldrick Zappellini du Crédit Agricole, Fouad Maach de Veolia Group et Siddhartha Chatterjee du Club Med fournissent des perspectives sur ces transformations. Lamine Guerfi de e.SNCF Solutions montre comment la GenAI est utilisée pour optimiser le support aux utilisateurs. Ces innovations permettent aux collaborateurs de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée et ainsi d’améliorer l’efficacité globale.
L’IA générative ne se contente pas seulement d’améliorer la productivité, elle révolutionne également les modes de travail collaboratifs. En facilitant l’accès à l’information et en automatisant des tâches répétitives, l’IA permet de fluidifier les processus et d’augmenter la réactivité des équipes. Les exemples apportés par les experts démontrent l’impact significatif de ces technologies sur la qualité du travail et l’engagement des employés, offrant un avantage concurrentiel indéniable dans un paysage économique de plus en plus compétitif.
Interactions homme-robot
Laurence Devillers, chercheuse sur les interactions homme-robot, offre une réflexion critique sur les interactions entre l’IA et les humains au travail. Elle souligne l’importance de développer des IA éthiques et transparentes pour garantir une collaboration harmonieuse entre les machines et les employés. Les problématiques liées à la confiance, à la dépendance technologique et à la protection des données sont au cœur de ses préoccupations, signalant ainsi les enjeux éthiques et moraux essentiels à prendre en compte dans le déploiement des IA au sein des entreprises.
L’intégration de l’IA dans les environnements de travail soulève aussi des questions sur les compétences requises pour les employés. L’arrivée des robots et des assistants intelligents implique une requalification des travailleurs pour qu’ils puissent interagir efficacement avec ces nouvelles technologies. Devillers insiste sur la nécessité d’un dialogue constant entre les développeurs d’IA et les utilisateurs finaux afin de créer des systèmes qui s’adaptent aux besoins humains et non l’inverse, assurant ainsi une avancée technologique respectueuse et bénéfique pour tout le monde.
Monde hybride des infrastructures
Transition vers le cloud
Le passage au cloud est examiné, mettant en évidence ses avantages et les défis de la transition. Renaud Blech de Naval Group, Christophe Soyer de Domitys et Jérôme Besancenot de Haropa Port abordent les complications et les précautions nécessaires à cette transition. Les avantages du cloud incluent la souplesse, la scalabilité et la réduction des coûts d’infrastructure, mais la transition vers le cloud peut être complexe et nécessite une planification minutieuse pour éviter les interruptions de service et garantir la sécurité des données.
La migration vers le cloud implique également une refonte des processus internes et une révision des stratégies de gestion des données. Les experts soulignent l’importance de bien comprendre les besoins spécifiques de l’entreprise avant de choisir une solution cloud appropriée. Les considérations de sécurité, de conformité et de performance doivent être soigneusement évaluées pour maximiser les bénéfices tout en minimisant les risques. De plus, une formation adéquate des équipes est essentielle pour capitaliser pleinement sur les nouvelles capacités offertes par le cloud.
Adoption du cloud public
Thierry Cognon de Michelin et Hubert Tournier de Servier partagent leurs expériences sur l’adoption du cloud public. Ils soulignent l’importance de la sécurité et de la conformité réglementaire dans cette transition, ainsi que les bénéfices en termes de flexibilité et de scalabilité qu’offre le cloud public. Bien que ces plateformes puissent apporter des améliorations considérables en matière de gestion de ressources et d’agilité, l’accent est mis sur la nécessité d’une approche rigoureuse pour évaluer les risques et les stratégies de mitigation liées à la sécurité des données.
L’adoption du cloud public n’est pas sans défis. La protection des données sensibles, la gestion des accès et des identités, ainsi que la maîtrise des coûts sont des aspects critiques à considérer. Cognon et Tournier mettent en avant l’importance de sélectionner des fournisseurs cloud de confiance et de mettre en place des politiques de gouvernance appropriées pour garantir une utilisation sécurisée et conforme des services cloud. Ils soulignent également l’importance de suivre une approche par étapes pour minimiser les perturbations tout en maximisant les avantages de la migration vers le cloud public.
Transformation par l’IA
Intégration de l’IA en entreprise
La transformation interne des entreprises pour intégrer l’IA est explorée. Philippe Keryer de Thales, Raphaël Leclercq de Socotec et Jean-Gabriel Ganascia partagent comment les entreprises organisent leurs projets IA. Claire Mathieu et Michel Lutz expliquent comment la DSI s’efforce de gouverner et d’industrialiser ces projets IA. Ces initiatives visent à améliorer les processus internes, à optimiser la prise de décision et à créer de nouvelles opportunités commerciales, rendant les entreprises plus compétitives sur leurs marchés respectifs.
L’intégration de l’IA en entreprise implique également une gestion efficace des données et la mise en place d’une infrastructure adéquate pour soutenir les applications d’IA. Les experts soulignent l’importance de la collaboration entre les équipes IT et les départements métiers pour identifier les cas d’usage pertinents et maximiser l’impact des technologies d’IA. La gouvernance des projets IA, avec des mécanismes de contrôle et des protocoles de sécurité robustes, est cruciale pour assurer la confidentialité des données et la conformité aux régulations en vigueur.
Réflexion sur l’orientation de l’IA
L’évolution rapide de l’intelligence artificielle (IA) suscite à la fois des espoirs et des préoccupations. D’un côté, l’IA offre des opportunités sans précédent dans divers domaines tels que la médecine, la finance et la gestion des ressources. De l’autre, elle soulève des questions éthiques et des défis concernant la confidentialité des données, l’emploi et la sécurité. Le débat sur l’orientation de l’IA devrait inclure une réflexion approfondie sur ces aspects pour garantir que les bénéfices sont maximisés tout en minimisant les risques potentiels pour la société.
L’entretien avec Cédric Villani propose une réflexion sur le sens et l’orientation à donner à l’intelligence artificielle. Il insiste sur la nécessité de développer des IA responsables et éthiques, capables de répondre aux défis sociétaux actuels. L’IA doit être conçue pour le bien commun, en tenant compte des impacts à long terme sur la société et l’économie, et en veillant à ne pas reproduire ou aggraver les inégalités existantes.
Villani met également en avant l’importance de la transparence et de l’explicabilité des algorithmes d’IA. Les utilisateurs doivent comprendre comment et pourquoi les décisions automatisées sont prises, ce qui est essentiel pour instaurer la confiance dans ces technologies. Il appelle à une collaboration accrue entre les scientifiques, les régulateurs et les acteurs économiques pour élaborer des cadres normatifs qui assurent que l’IA soit déployée de manière éthique et bénéfique pour tous.
Data comme levier stratégique
Démocratisation de l’accès à la donnée
La data devient un levier stratégique plutôt qu’un simple outil pour les entreprises. La démocratisation de l’accès à la donnée dans les différentes branches est abordée avec Hélène Chaplain de Pernod Ricard, Christophe Vermont d’Axa France et Simoh-Mohammed Labdoui de Saint-Gobain. En facilitant l’accès aux données pour tous les niveaux de l’organisation, les entreprises peuvent améliorer la prise de décision, favoriser l’innovation et augmenter la réactivité face aux fluctuations du marché.
La mise en place de stratégies de data governance est essentielle pour assurer la qualité, la sécurité et l’intégrité des données. Chaplain, Vermont et Labdoui mettent en avant les défis liés à la gestion des données, tels que le nettoyage, la catégorisation et la protection des informations sensibles, tout en soulignant les opportunités de création de valeur. La démocratisation de l’accès aux données nécessite également une formation continue pour s’assurer que les employés disposent des compétences nécessaires pour analyser et interpréter les informations de manière efficace.
Transformation des processus par la donnée
L’utilisation de la donnée pour transformer les processus de l’entreprise est illustrée par Ludovic Doudard de Renault Group et d’autres experts des secteurs du tourisme et de la construction. Ils montrent comment la data peut améliorer l’efficacité opérationnelle et favoriser l’innovation. La collecte et l’analyse des données permettent d’optimiser les chaînes d’approvisionnement, de personnaliser les offres clients et d’identifier de nouvelles opportunités de marché, menant à des gains de performance significatifs.
La transformation par la donnée ne se limite pas à l’amélioration des processus existants; elle ouvre également la voie à la création de nouveaux modèles économiques. Les entreprises capables de capitaliser sur les insights issus de leurs données peuvent développer de nouveaux produits et services, renforcer leur position concurrentielle et accroître leur agilité face aux changements du marché. Les experts soulignent l’importance de cultiver une culture data-driven, où les décisions sont guidées par des analyses précises plutôt que par des intuitions, garantissant ainsi une prise de décision plus efficace.
Modernisation applicative
Migration vers SAP S/4 Hana
La modernisation applicative est explorée avec des focus sur la migration vers SAP S/4 Hana, un ERP (progiciel de gestion intégré) central pour les entreprises. Gianmaria Perancin de l’USF et Laurent Robillard de l’AIFE discutent des enjeux de cette migration. La transition vers SAP S/4 Hana permet non seulement d’améliorer les performances et la flexibilité des systèmes existants, mais aussi de bénéficier des innovations continues proposées par SAP, telles que l’automatisation des processus et les analyses avancées.
La migration vers SAP S/4 Hana implique toutefois des défis significatifs, notamment en termes de coûts, de complexité technique et de gestion du changement. Perancin et Robillard insistent sur la nécessité d’une planification rigoureuse et d’une gestion de projet efficace pour s’assurer d’une transition en douceur. Les entreprises doivent également veiller à impliquer leurs équipes dès les premières phases du projet pour garantir une adoption réussie et maximiser les bénéfices des nouvelles fonctionnalités offertes par SAP S/4 Hana.
Performance du service IT
Exploration constante des innovations technologiques, amélioration des systèmes existants et réponse rapide aux incidents pour garantir une continuité de service optimale.
Essor de l’observabilité
L’année 2025 promet de nombreuses évolutions pour les systèmes d’information (SI) et les technologies associées. En effet, des avancées rapides en intelligence artificielle (IA) sont prévues, ainsi que des attentes croissantes en matière de durabilité et une attention soutenue à la sécurité. Les directions des systèmes d’information (DSI) devront s’adapter à ce paysage technologique en perpétuelle évolution. Les innovations technologiques, telles que l’automatisation avancée, l’analyse de données et les solutions cloud, joueront un rôle crucial. Par ailleurs, les exigences en matière de durabilité environnementale pousseront les DSI à adopter des stratégies respectueuses de l’environnement. La cybersécurité restera également une priorité, avec l’augmentation des cybermenaces exigeant des solutions de protection robustes. Cet article explore les défis et opportunités qui attendent les DSI en 2024, les incitant à développer une vision stratégique claire et à investir dans des technologies émergentes pour maintenir leur compétitivité et répondre aux enjeux futurs.
The SEC’s Cautious Approach and Call for Public Comment
In its deliberate approach to addressing the complexities of cryptocurrencies, the SEC opted for another delay in its verdict on the spot Ethereum ETF. The extension grants the SEC an opportunity not only to conduct an in-depth examination of Ethereum’s suitability for ETF status but also to source public insight, which could heavily sway the conclusion. This speaks to the SEC’s attentiveness to the nuances of digital assets and their integration into regulatory frameworks, which it does not take lightly. The situation closely parallels the stalling faced by Grayscale, who is also waiting for the green light to transform its Ethereum Trust into a spot ETF, raising questions about the contrasting regulatory processes for Bitcoin and Ethereum.