ONG autrichienne attaque OpenAI sur les données RGPD

avril 30, 2024

L’intelligence artificielle est désormais ancrée dans notre quotidien, mais à quel prix pour nos données personnelles ? Une question que se pose NOYB—None Of Your Business—une ONG autrichienne qui a récemment déposé plainte contre OpenAI, la société créatrice de ChatGPT. Cette dernière est accusée de négligence dans le traitement des données personnelles, en violation des normes strictes établies par le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) de l’Union Européenne. Une erreur particulièrement troublante concerne la diffusion d’informations factuellement incorrectes sur des individus, sans possibilité de correction—aussi appelées « hallucinations » de l’IA.

La plainte de NOYB: Enjeux et Détails

L’action de NOYB ne découle pas d’une opposition à l’intelligence artificielle ou à l’innovation technologique, mais plutôt d’une préoccupation pour le respect de la vie privée et la protection des données personnelles. L’ONG accuse OpenAI de permettre à ChatGPT de générer et de diffuser des informations erronées sur des individus, citant l’exemple de son fondateur, Max Schrems, dont la date de naissance a été faussement rapportée par le système. L’absence de réponses concrètes d’OpenAI à la demande de correction ou d’accès aux données et aux sources utilisées pour cette information s’avère être une violation directe du RGPD, qui garantit le droit à l’exactitude des données personnelles.

Répercussions et Réactions: Le combat pour la conformité au RGPD

L’intelligence artificielle, omniprésente dans nos vies, soulève d’importants enjeux sur la protection de nos données personnelles. C’est dans ce contexte que l’organisation autrichienne NOYB—acronyme de « None Of Your Business »—a engagé une action en justice contre OpenAI, le créateur de ChatGPT. L’entreprise est accusée de traiter les données personnelles sans le soin requis par les normes rigoureuses du RGPD européen. Une problématique alarmante relevée est la propagation par l’IA d’informations erronées sur des personnes. Ces erreurs, désignées sous le terme d’« hallucinations », ne peuvent être corrigées, ce qui aggrave les atteintes aux droits des individus concernés. Cette situation met en lumière les défis liés à la conciliation entre innovations technologiques et respect de la vie privée dans l’ère numérique.

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