La capacité limitée des forêts et des océans à compenser les émissions de gaz à effet de serre pose une question cruciale dans la lutte contre le réchauffement climatique : peut-on vraiment compter sur ces puits de carbone naturels ? Les chercheurs affirment que la réponse est non, et il est urgent de réduire drastiquement les émissions de CO₂ pour limiter le réchauffement global. Bien que l’idée de « zéro net » ait été introduite en 2009, suggérant que stabiliser le climat est possible si nous compensons autant de CO₂ que nous en émettons, une nouvelle analyse démontre que s’appuyer sur les forêts et les océans pour remplir cette mission est insuffisant et trompeur.
Les Limites des Forêts et des Océans
Les forêts et les océans jouent un rôle vital en absorbant une grande partie du CO₂ émis, mais ils ne peuvent pas compenser les émissions futures de manière durable. Les scientifiques avertissent que les gouvernements et les entreprises inclinent de plus en plus à se reposer sur ces puits naturels pour atteindre leurs objectifs climatiques. Cependant, cette approche présente un risque majeur : celui de donner une fausse impression d’élimination des émissions alors que le réchauffement climatique continue de progresser. Glen Peters, du Centre Cicero pour la recherche internationale sur le climat, souligne que bien que ces puits naturels éliminent actuellement environ la moitié des émissions annuelles, considérer ce service naturel comme une solution suffisante aux émissions d’origine fossile est erroné. Il est important de rappeler que les arbres et les océans sont soumis à des limites physiques et ne peuvent absorber indéfiniment des quantités croissantes de CO₂.
La notion de « zéro net géologique » est introduite par les chercheurs pour clarifier la situation. Selon cette approche, chaque tonne de CO₂ émise devra être compensée par une tonne de CO₂ stockée de manière géologique, c’est-à-dire par des méthodes de stockage permanent qui garantissent une absence de libération du carbone pendant au moins 1 000 ans. Cette nouvelle terminologie vise à souligner l’importance de distinguer les émissions fossiles des autres émissions, et de leur attribuer une gestion distincte et rigoureuse. Myles Allen, de l’Université d’Oxford, insiste sur le fait que pour sauver le climat, nous devons non seulement réduire les émissions actuelles mais aussi nous assurer que chaque émission est contrebalancée par du stockage à long terme. Les solutions à court terme, telles que la reforestation, doivent être complétées par des stratégies à plus longue durée de vie pour pouvoir stabiliser véritablement le climat.
La Nécessité de Réductions Drastiques et de Stockage Géologique
La capacité limitée des forêts et des océans à absorber les émissions de gaz à effet de serre soulève une question cruciale dans la lutte contre le réchauffement climatique : peut-on vraiment compter sur ces puits de carbone naturels ? Les scientifiques sont catégoriques et affirment que non, il est impératif de réduire drastiquement les émissions de CO₂ pour limiter le réchauffement planétaire. Depuis l’introduction en 2009 de l’idée de « zéro net », qui suggère qu’il serait possible de stabiliser le climat en compensant autant de CO₂ que nous en émettons, les analyses récentes montrent que se reposer sur les forêts et les océans pour accomplir cette tâche est non seulement insuffisant mais aussi trompeur. Les chercheurs insistent donc sur l’urgence de mettre en place des mesures plus strictes et efficaces pour réduire les émissions à la source. En conclusion, bien que les forêts et les océans jouent un rôle important, leur contribution ne peut être la seule solution à la crise climatique actuelle.